Il faut sauver la biodiversité de Poura

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« A Poura, le constat est encore amer. Vu la carrière abandonnée par la SOREMIB depuis 1999, le bac à cyanure (déclarée zone dangereuse), l’ensablement et la pollution des ressources en eau due à l’utilisation de produits chimiques (Cyanure, Plomb, Arsenic) par les miniers et les orpailleurs, le Secrétaire permanent du PAGIRE, Moustapha Congo, interpelle les uns et les autres sur l’amélioration de la gouvernance de l’eau et la nécessité de poursuivre les sensibilisations« .

Source: http://burkina24.com/2015/06/14/burkina-la-protection-des-ressources-en-eau-au-coeur-dune-caravane-de-presse/

Avec la caravane organisée par le SP-PAGIRE dans le cadre de la promotion et de la préservation des ressources en eau au Burkina Faso, les journalistes ont pu saisir les bonnes pratiques en matières de gestion des ressources en eau. Comme on pouvait le prévoir, les visites ont révélé les risques liés à une exploitation minière « sauvage » et sans aucun plan de restauration après la fermeture d’une mine.

Le projet de relecture du code minier actuellement devant le CNT doit prendre toutes les dispositions pour mettre fin au vide juridique de  non-encadrement de la restauration à la fin d’une activité minière, qu’elle soit d’origine artisanale ou industrielle…

En attendant, il y a des risques réels de porter atteinte la qualité et à l’équilibre de l’écosystème en raison des produits toxiques qui polluent et détruisent l’environnement naturel de la sympathique ville de Poura. Quinze ans après la fermeture de la mine, les risques sont encore énormes et rien n’est fait pour résoudre ce problème. Cette situation est aggravée par une activité d’orpaillage où chacun fait sa loi. Ce silence face au désastre écologique doit cesser. C’est inacceptable qu’une région qui a donné au Burkina Faso autant de ressources financières grâce à l’activité minière soit dans un tel état de délabrement et d’abandon. Pour vous en convaincre, il suffira de prendre la route « Poura Carrefour – Poura » longue seulement de 20 kilomètres pour mesurer l’ampleur des défis à relever. Si vous décidez de faire le chemin en juillet-août, vous avez de fortes chances de faire une partie de la route en pirogue…

Il est temps de mettre de l’ordre. L’Etat doit assumer ses responsabilités face à l’anarchie qui règne dans l’activité minière au Burkina Faso. Il faut à tout prix éviter une démultiplication du fâcheux incident de Namissiguima (Ramatoulaye), dont une issue favorable est enfin trouvée avec la signature d’un accord entre les différents protagonistes (http://www.lefaso.net/spip.php?article65291). Espérons que les acteurs respectent leurs engagements.

Il faut sauver Poura. Impérativement!

Restons vigilants face à la prolifération des produits falsifiés

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Le CAJE/BF prend acte des efforts constants des forces de l’ordre dans la lutte inlassable pour mettre fin aux activités illicites portant sur les produits de consommation. En cette année, depuis le scandale des boissons périmés où justice a été rendue diligemment, de nombreuses autres affaires ont défrayées la chronique dans les villes de Bobo-Dioulasso, Ouahigouya et Ouagadougou. La quasi-totalité de ces délinquants  qui n’ont aucun égard pour la vie humaine sont dans les couloirs de la justice pour que le droit soit dit et bien.

Le CAJE/BF reste attaché aux principes de l’état de droit et soutient les formes et moyens légaux pour sanctionner toute personne qui prend des libertés avec la loi.

Il faut saluer les efforts des forces de l’ordre, de la justice et les citoyens qui dénoncent les actes contraires au droit notamment en rapport avec les questions de santé publique au Burkina Faso.

Le CAJE/BF invite les populations à la vigilance. Au-delà des efforts de la contrainte publique, il y a encore un nombre extrêmement important de délinquants sans scrupule qui sont prêts à se construire un richesse au mépris de la dignité humaine. Ces personnes ont une conscience morte. Il faut en conséquence éviter de tomber dans une naïveté qui peut coûter cher. En conséquence, il faut apprendre à faire des choix de consommation. Particulièrement, en ce qui concerne la consommation de l’eau, faisons le choix de consommer des eaux dont la fiabilité, suivant la commune renommée, est établie. En matière de santé, il est préférable de prévenir que de guérir, sachant que parfois les maladies peuvent prendre une tournure irréversible.

Assumons-nous et restons vigilants. Notre vie en dépend!

DOCUMENT: http://burkina24.com/2015/06/15/vente-de-produits-perimes-fraude-a-la-fifa-burkinabe/

Vente de produits périmés : Fraude à la FIFA… burkinabè

Fifa, c’est la marque impliquée dans une affaire de fraude, de falsification des dates de péremption et d’eau minérale. L’affaire a été rendue publique aujourd’hui par la brigade ville de gendarmerie de Kossyam par l’adjudant-chef major Abdoulaye Savadogo, commandant de ladite brigade ce lundi 15 juin 2015.

Le mot Fifa ici, n’a rien à voir avec le football. Mais dans ce cas-ci, comme d’ailleurs dans celui de l’instance qui est chargée de diriger le football à l’échelle du monde, une affaire de fraude s’y est déroulée.

Fifa est une marque d’e              au certifiée ISO 9001 version 2008. Elle est « basée » au Bénin et commercialise ses produits au Burkina Faso. Là n’est pas le problème. Selon les dires d’Abdoulaye Savadogo, tout est parti d’une personne « désireuse » de garder l’anonymat, leur faisant cas de falsification sur les dates de péremption de bidons d’eau appartenant à la marque ‘’Fifa’’.

Procédure. « Pour un bidon d’eau dont la date de péremption est le 15/ 08/2014, Koudougou Dedji Josino fait disparaitre le 14 pour se retrouver avec une nouvelle date qui sera le 15/08/20 », a laissé entendre l’adjudant-chef major.

La marchandise saisie. Des bidons d’eau (0,5 litre et 1,5 litre) de la marque ‘’Fifa’’, du jus de marque Champion sont les produits qui ont été découverts à la suite de la perquisition. Au total, 723 bidons de 0,5 litre et 386 bidons de 1,5 litre de la marque Fifa y ont été retrouvés.

Quant au jus de la marque Champion, 29 cartons dont un total de 1 392 bouteilles de jus également périmé font partie de la marchandise de qualité frauduleuse et douteuse.

Commercialisation de l’eau minérale. Fifa semblait avoir un circuit de taille pour faire écouler son eau minérale. Ainsi des partenaires tels que Ouaga Beach, Royal Palm, Loumbila Beach, Air Burkina, Action pour la promotion des initiatives locales (APIL) et bien d’autres se sont vus fournir de l’eau minérale sous leur « propre » labelle.

Complicité ? A la suite de la perquisition effectuée sur les lieux, un document « dûment signé » par un huissier de justice a été remis à Koudogbo Dedji Josino, responsable de l’entrepôt et supposé représenter la marque Fifa. L’eau et le jus en question sont censés être détruits sur l’ordre de l’unité de production depuis mars 2014.

Mais l’ordre en question n’a visiblement pas été exécuté. L’adjudant-chef major Abdoulaye Savadogo, affirme en effet être rentré en possession de ce document « confirmant la destruction ».

Ce qui a amené Abdoulaye Savadogo, une fois de plus à lancer un appel de bienveillance à la population.

Il insiste surtout sur la dénonciation auprès des forces de sécurité de tels individus qui par leurs actes dangereux, mettent en péril la vie des populations. Pour cela, ils ont juste à composer le 16, le 17 ou le 1010.

Oui KOETA (Stagiaire)

Burkina24